vendredi 30 septembre 2016

Challenge d'Octobre, le 30 days of inspiration

Bonjour à toutes à tous !

En ce moment, j'ai très envie d'écrire, et d'écrire de tout "pour de vrai". Depuis le début du lycée, j'ai un peu laissé de côté la plume, même s'il m'arrivait d'y revenir de temps en temps. Le fait est que j'ai écrit bien moins que ce que j'aurais voulu.

Avec le rendez-vous "J'ai envie de dire...", mon envie est revenu en force, et en attendant Nanowrimo (challenge d'écriture se déroulant pendant le mois de novembre) auquel je pense participé si mon idée de livre a un peu avancé, j'ai décidé de faire un challenge que j'ai trouvé il y a quelques semaines déjà, un peu par hasard.
Son nom ? 30 days of inspiration. Comme cela l'indique si bien, c'est un challenge qui dure un mois et pendant lequel on nous propose chaque jour un thème sur lequel écrire. On peut le faire quand on veut, à notre manière. Mon but étant simplement de reprendre l'habitude d'écrire régulièrement, de plusieurs genres de fiction différents. Je trouvais l'idée sympa et comme cela se rapproche de "J'ai envie de dire..." je pourrais vous partager les meilleures histoires que j'aurai pu écrire dans le mois.

Comme je sais que vous êtes un certain nombre à avoir la plume qui vous démange, je me suis dit que cela pouvait vous intéresser ;)

Vous pouvez retrouver la liste des thèmes par ici: http://www.creative-writing-now.com/support-files/30_days_of_inspiration_.pdf
Ce challenge a été créé par Creative Writing Now: http://www.creative-writing-now.com/

J'espère surtout que je ne me découragerai pas trop vite,
À très vite,
Coccinelle

Le Roi Arthur

Couverture Le Roi Arthur
Le Roi Arthur
de Michael Morpurgo
Éditions Folio Junior
262 pages

4ème de couverture:
"C'est une longue histoire, une histoire de grand amour, de grande tragédie, de magie et de mystère, de triomphe et de désastre. C'est mon histoire. Mais c'est l'histoire surtout de la Table ronde où, autrefois, siégeait une assemblée de chevaliers, les hommes les meilleurs et les plus valeureux que le monde ait jamais connu. Je commencerai par le commencement, quand j'étais encore un enfant à peine plus âgé que tu ne l'es aujourd'hui."

Mon avis:
Le livre:
J'ai découvert le légende du roi Arthur il y a très longtemps, lorsque j'étais (encore plus) jeune, comme énormément de gens. Je connaissais les noms de quelques-uns de chevaliers de la table ronde, quelques aventures, mais ça s'arrêtait là.
En sixième, j'ai dû lire Le Roi Arthur, la version de Michael Morpurgo (auteur que je ne connaissais pas du tout à l'époque) pour les cours de français. Et cette lecture m'a fait adoré ces personnages !
C'est pourquoi, cinq ans plus tard, lorsque je suis tombée sur ce bouquin, je n'ai pas hésité une seconde à l'acheter. Et me revoilà, à l'avoir adoré une deuxième fois !

C'est étrange d'avoir à vous dire ce qui me plaît tant. En y réfléchissant, je manque même cruellement d'argument.
J'aime la manière d'amener le récit: on commence très doucement, on se demande où cela va nous mener, quand l'histoire commencera pour de vrai. Avoir affaire à un garçon tout autre qu'Arthur déroute pas mal au début. Et puis voilà que l'on rentre dans le vif du sujet...
Je dois être quelque peu rêveuse pour être autant fascinée par une "simple" histoire de chevalerie. Mais justement, je me dois de mettre des guillemets à "simple" car je ne veux pas la rabaisser par ce mot. Elle utilise les codes du genre, contant des destins tragiques plein de malheur, des aventures, des défis et des combats desquels on tire des enseignements, le tout pimenté de magie.
J'ai été en quelque sorte hypnotisée par ces personnages, ces quêtes. En découvrir plus sur Perceval, Gauvain, Tristan, mais aussi les relations unissant Lancelot, Arthur et Guenièvre est un véritable plaisir. À partir de la moitié du livre, plus j'avançais, plus j'en apprenais, plus je sentais la catastrophe arrivée, et plus j'étais aspirée.
Tout cela pour arriver à la fin, avec toute l'évolution de ce roi. Et cela termine tout à fait le mythe.

Mon avis final:
Une très belle histoire de chevalerie, qui permet de connaître un peu mieux cette merveilleuse légende.

dimanche 25 septembre 2016

Mes acquisitions... 24/09/2016 + Quelques idées d'articles...


Soixantième "Mes acquisitions", voici...

Mes acquisitions du 24 Septembre 2016 !

Bonjour !

Je n'ai pas grand-chose à vous présenter aujourd'hui, mais je voulais quand même vous faire cet article. Je ne sais pas vous, mais j'apprécie les Mes Acquisitions car ils permettent de voir les possibles prochaines lectures et donc prochaines chroniques.

Enfin bref ! J'ai reçu de la part de Rue de Sèvres une BD du scénariste des Blacksad (une saga que j'aime beaucoup), Juan Diaz Canales: "Au fil de l'eau". Pour être sincère, je ne sais pas vraiment de quoi ça parle, mais rien que le fait qu'il s'agisse du scénariste de Blacksad m'a donné envie. C'est la première BD que Juan Diaz Canales dessine, ce qui m'intrigue d'autant plus.

Couverture Au fil de l'eau

Bonne semaine et bonne lecture à vous !

À très vite,
Coccinelle

P.S: Comme beaucoup de blogueurs, j'ai envie de me diversifier un peu au niveau des articles. Cela fait déjà plusieurs mois que je réfléchis à un rendez-vous qui se ferait tous les mercredis et j'espère que je pourrai bientôt le finaliser mais je manque d'idées pour pouvoir le faire sur plusieurs semaines pour l'instant.
J'ai aussi dans l'idée de vous partager quelques écrits (prose ou poésie) sur des états d'âme (lorsque j'en aurai) mais j'ai peur que cela ne vous intéresse pas et/ou que vous ne compreniez pas tant il m'arrive de partir loin dans les métaphores. À noté que je ne parlerai jamais de vie privée, simplement de pensées sur le monde et de sentiments qui m'habitent. Je me dis que cela peut être intéressant pour certains d'entre vous qui penseraient plus ou moins comme moi. Il m'arrive également d'écrire des bouts de fiction. Dîtes-moi ce que vous en pensez. Et n'oubliez pas, je ne me vexerai pas si vous rejetez l'idée ;)

samedi 24 septembre 2016

Avis films #18: Les Suffragettes, Beowulf, Jean-Philippe

Bonjour à toutes et à tous !
Ça fait très trop longtemps que je n'ai pas fait d'avis films, et je suis donc d'autant plus heureuse de vous retrouver aujourd'hui pour vous en faire un !

Je crois que le dernier article du genre remonte à il y a plus d'un an, donc vous vous doutez bien que j'ai eu le temps d'en voir, des films, depuis. Comme je ne me souviens pas suffisamment bien de chacun d'entre eux, j'ai fait une sélection que je vous présenterai sur plusieurs articles.

Commençons avec Les Suffragettes. C'est un film de 2015 que j'ai vu il y a un an déjà dans le cadre scolaire en anglais. Comme son nom l'indique, on y parle des Suffragettes britanniques, ces femmes courageuses qui ont osé se battre pour leurs droits peu de temps après la Première Guerre Mondiale. C'est un aspect de l'histoire qui m'intéresse énormément. J'aime découvrir comment des gens se sont battus par le passé, j'aime me rendre compte de la force qui les a guidés. Et ici, j'ai été servie. Le combat de ces femmes est véritablement exceptionnel. On ne cherche pas à cacher les violences, causés par les deux camps, ni les injustices. Le discours n'est pas neutre, évidemment, mais à le mérite d'exposer des faits intéressants historiquement. Le personnage principal est inventé mais les grands événements, eux, ne le sont pas, ce qui donne encore plus de crédit à l'histoire. Sans m'être particulièrement attachée au personnage principal, je me suis sentie concernée par la cause défendue par ces Suffragettes (probablement par mon statut de "femme") et attaquée par les regards parfois suffisants que les hommes posaient sur elles.
Je tiens à mentionner la fin du générique qui rappelle les dates auxquelles les femmes de différents pays ont pu commencer à voter. J'ai été choquée de voir/me rappeler, que dans certains pays, ce n'était pas encore le cas.
En bref, c'est un film très intéressant, très prenant, à voir, évidemment. En plus, l'actrice de Bellatrix (Helena Bonham Carter) y a un rôle. Je me dois de remercier ma prof d'anglais sans qui je ne l'aurais peut-être jamais vu.
"Never surrender; never give up the fight !"

Changeons tout à fait de genre pour parler un peu de Beowulf, la version de 1999. C'est un film fantastique d'action qui se veut inquiétant, presque horrifique. Je crois que c'est le premier film de et avec Christophe Lambert que je vois. On me l'a présenté comme un très mauvais long métrage, donc je l'ai regardé en en attendant du très mauvais. C'est le cas, mais j'avoue qu'il y a une certaine ambiance et que le rendu final n'est pas si désagréable que cela à regarder. Le problème, c'est que... il a trop de défauts, vraiment. Les scènes sont parfois abracadabrantes, les moments d'action sont ridicules par leurs chorégraphies et leurs musiques dignes d'une soirée en boîte, les réactions des personnages sont par moment... bizarres et nous ne parlerons pas des effets spéciaux. Le tout manque en fait cruellement de sérieux et de structure.
À éviter si vous ne voulez pas "perdre une soirée", mais à envisager si vous souhaitez passer un moment avec des potes ou de la famille devant un nanar que vous pourrez critiquer pour vous amuser.

Je change encore une fois de genre pour vous présenter Jean-Philippe, même si je pense que pas mal d'entre vous en ont déjà entendu parler. L'histoire ? Fabrice, un fan inconditionnel de Johnny Hallyday, se retrouve soudain dans un monde parallèle dans lequel Jean-Philippe Smet n'est jamais devenu chanteur et donc jamais connu. Sa collection de tous ses disques et autres goodies a disparu et avec elle sa raison de vivre. Sa vie n'est plus la même. Ne pouvant se résigner, il va tout faire pour retrouver Jean-Philippe et l'aider à devenir la star qu'il aurait du être.
Fabrice, joué par Fabrice Luchini est très convaincant, l'histoire très sympa et les clins d'œil à d'autres acteurs amusants. Je n'aime pas spécialement Johnny Hallyday, je ne connais que les plus connues de ses chansons, et j'avais du coup un peu peur de me retrouver devant une pub gigantesque pour cet artiste. Il se trouve que je n'avais pas à m'en faire. Il est certes plus ou moins le centre de tout, sans pour autant faire de l'ombre aux autres acteurs et à l'histoire. Celle-ci tient la route et l'ensemble est bien amené. On sourit plus d'une fois et l'on se laisse prendre d'affection pour ce pauvre Fabrice qui se retrouve dans un monde qu'il ne connaît pas. J'en suis ressortie avec le sourire, et avec, j'avoue, quelques rêves en tête.

Je ne pensais pas que l'article serait aussi long...
Je vais le couper maintenant, et je reviendrai dans quelques jours pour la suite afin d'éviter de faire trente pages ^^

À très vite,
Coccinelle

lundi 19 septembre 2016

C'est lundi, que lisez-vous ?... 19/09/2016



Ce rendez-vous a été initialement créé par Mallou.
Le récapitulatif se fait chez Galleane.

Nous y répondons à trois questions:

Qu'ai-je lu cette semaine ?

Cette semaine, j'ai lu:

"Black Sands: Unité 731", une BD de T. Oger et M. Contis. J'ai bien aimé l'ensemble, et je suis plutôt contente d'avoir découvert l'unité 731 grâce à elle. Il s'agit d'un pan de l'histoire qui m'étais complètement inconnu jusqu'à ce jour.
"Songe à la douceur" de Clémentine Beauvais. J'aurais du m'en douter que je l'aimerais. Je le voyais partout sur la blogosphère, il fallait s'en douter. Mais en même temps je me disais: n'en espère pas trop, ça t'es déjà arrivé pour un ou deux livres qui avaient fait le "buzz" d'être déçue. Attends, ne te donne pas de fausses idées. Et... j'ai adoré !


Couverture Songe à la douceur

Que suis-je en train de lire ?

En ce moment, je lis:

Et bien, rien pour l'instant... Je ne sais pas trop quoi commencer en fait ^^'

Que vais-je lire ensuite ?

Ensuite, je compte lire:

Du coup j'hésite pas mal... Je pense me lancer dans "Ok, señor Foster" de Eliacer Cansino, un vieux SP des éditions École des Loisirs ou "Le Roi Arthur" de Michael Morpurgo que j'ai déjà lu, déjà bien aimé, mais que je voudrais redécourir.

Couverture Ok, señor FosterCouverture Le Roi Arthur

Bonne semaine à vous, et bonne lecture !
À très vite,
Coccinelle

Songe à la douceur

Couverture Songe à la douceur
"Songe à la douceur"
de Clémentine Beauvais
Collection Exprim' des Éditions Sarbacane
240 pages

4ème de couverture:
Quand Tatiana rencontre Eugène, elle a 14 ans, il en a 17 ; c’est l’été, et il n’a rien d’autre à faire que de lui parler. Il est sûr de lui, charmant, et plein d’ennui, et elle timide, idéaliste et romantique. Inévitablement, elle tombe amoureuse de lui, et lui, semblerait-il… aussi. Alors elle lui écrit une lettre ; il la rejette, pour de mauvaises raisons peut-être. Et puis un drame les sépare pour de bon. Dix ans plus tard, ils se retrouvent par hasard. Tatiana s’est affirmée, elle est mûre et confiante ; Eugène s’aperçoit, maintenant, qu’il la lui faut absolument. Mais est-ce qu’elle veut encore de lui ?

Songe à la douceur , c’est l’histoire de ces deux histoires d’un amour absolu et déphasé – l’un adolescent, l’autre jeune adulte – et de ce que dix ans à ce moment-là d’une vie peuvent changer. Une double histoire d’amour inspirée des deux Eugène Onéguine de Pouchkine et de Tchaikovsky – et donc écrite en vers, pour en garder la poésie.

Mon avis:
Le livre:
... Whaou... C'est fou... J'en perds les mots... Comment, tout simplement, décrire l'indescriptible, expliquer l'inexplicable ? Je... Au risque de me répéter: Whaou !

Pourtant, rien ne me laissait supposer un tel sentiment. Je n'ai pas été transportée tout au long du livre, je n'ai pas eu le coup de cœur dès le début, je n'ai pas été immédiatement charmée, j'ai eu des moments de mou, des moments où, me trouvant une forme de pudeur, j'avais l'impression d'être là où il ne fallait pas... Mais le fait est là: je l'ai été, charmée.

J'aime le parti pris osé de Clémentine Beauvais, qui nous propose une romance, librement inspirée d'une œuvre classique, au titre rappelant celui d'un poème de Beaudelaire, et ce, avec une étrange facilité, en vers. D'où lui sort cette idée ? Et surtout, comment a-t-elle fait pour y arriver ?

Il ne s'agit pas là de simples vers, lancés à la va-vite, non ! Ils sonnent en concordance avec ceux qui les entourent, ils se répondent, se donnent à chacun leur rythme, nous donnent, à nous, une mélodie, et une myriade de citations plus belles les unes que les autres à écrire sur une feuille pour s'en souvenir, fébriles.

"Je vis de toi comme le poète vit de ses vers.
Je vis de toi comme l'alcoolique vit de ses verres"
---
"On est dur avec soi-même quand on se voit de loin,
on se déteste à retardement"

Des citations qui nous accompagneront durant toute cette lecture, douce, cotonneuse, pleine de rêves, d'interrogations, de véritables questions, de nostalgie. "D'accord pour maintenant, mais demain, il se passera quoi ? Qu'en sera-t-il de nos rêves et de nos sentiments d'ado ?" Lorsque l'on parle de l'Amour, on peut en dire des choses. On peut s'attendrir sur tant d'événements, se reconnaître dans tant d'autres, tous ces petits instants de la vie amoureuse, tous ces doutes. On peut être pris par les sentiments, se sentir submergé par les émotions, sentir son cœur se serré comme le miens l'a été.
J'ai été bouleversée par ce couple. Bouleversée par cette femme en quête d'amour "comme dans les livres", qui, ne croyant pas que l'amour peut lui tomber dessus, préfère se l'imaginer que le concrétiser; ce voisin, Lenzky, qui veut tout simplement vivre et être heureux; Eugène, qui se cherche mais ne se trouve pas, trop caché qu'il est. Eugène, que l'on a du mal à définir.
Je me suis reconnue dans Tatiana et je pense que l'on peut tous se reconnaître ne serait-ce qu'en parti dans l'un des personnages. Ils sont non seulement imparfaits et du coup réalistes, mais ils sont aussi attachants. Ne nous le cachons pas, c'est tellement plaisant de découvrir les conséquences de leurs sentiments dans leurs vies quotidienne, leur engouement, leur passion. Ça fait tellement de bien de ressentir le pouvoir de l'Amour, et la force de sa destruction.

Vous qui ne vous attendez qu'à une romance, je n'ai qu'une chose à vous dire: ... heu, en fait, je ne sais pas trop, parce-que c'est quand même une romance, et si vous êtes totalement hermétiques à ce genre-là je ne sais pas quoi vous dire... Mais vous ne perdez rien à tenter, n'est-ce-pas ? Car bon, c'est une romance, d'accord, mais l'on reste surpris. Ça peut parfois être niais, certes, mais la vie est niaise, et se remplir de cette niaiserie fait parfois tellement de bien ! Et puis cela peut être aussi intelligent... et ce n'est pas si niais que cela.

J'avais peur d'en ressortir comme j'y étais entrée, passant un bon moment mais sans plus, et pourtant... si vous saviez...
En plus, la fin est juste DINGUE !

Mon avis final:
Il y a beaucoup de choses à dire... Car Songe à la douceur est beaucoup de choses à la fois.
En tous cas, c'est un livre plutôt émouvant (car tellement vrai).
Vous me croiriez si je vous disais que j'ai été plus d'une fois la larme à l'œil ?


Livre reçu et lu en partenariat avec les éditions Sarbacane
(mon avis est 100% sincère !)

mercredi 14 septembre 2016

Black Sands: unité 731 (BD)

 Couverture Black Sands : unité 731
 "Black Sands"
de Tiburce Oger et Mathieu Contis
Éditions Rue de Sèvres
106 pages

4ème de couverture:
1943, archipel Bismarck, au large du Pacifique...

Un commando américain accoste en toute discrétion sur une petit île avec une mission ultra-secrète dont la réussite pourrait faire basculer l'issue de la guerre. Mais l'île recèle de bien sombres surprises. Ce que les hommes vont découvrir dépasse l'entendement... L'âme humaine est capable du pire pour assouvir ses désirs de puissance et cette unité 731 en est la preuve.

Librement inspiré de faits réels, ce récit d'horreur au cœur de la Seconde Guerre Mondiale dévoile un pan méconnu de l'histoire.

Mon avis:
Les dessins/couleurs:
J'ai bien aimé les dessins dans leur ensemble, mais j'ai surtout aimé les plans utilisés et la présence de couleurs dominantes. Le choix de celles-ci colle bien à l'ambiance voulue, un peu oppressante, dans un univers hostile...

La BD:
Dès le début, on sent une certaine atmosphère mise en place. Les paroles du narrateur installent une pesanteur. On ne sait pas à quoi s'attendre, on imagine que le pire peut arriver. Les éléments de compréhension nous sont donnés au fur et à mesure que l'on avance dans l'histoire, si bien que l'on ne saisi pas forcément tout ce qu'il se passe au départ. Cela installe un suspens ma foi pas si déplaisant que cela en tant que lectrice. On souhaite comprendre, voir comment les liens entre les personnages vont évoluer... et comment ils vont s'en sortir.

Joseph, le personnage principal, n'est pas de ceux que je retiendrai éternellement, mais une foi n'est pas commune, le personnage n'importe pas tant que cela. Ici, l'on retient surtout l'horreur humaine. Je rappelle que l'histoire est inspirée de faits réels, et lorsque l'on s'en rend compte, c'est... horrible. Je me suis renseignée sur l'unité 731 après lecture pour savoir quels éléments de l'histoire sont véridiques et lesquels sont inventés. J'en ai appris plus sur cette période grâce à la BD (et je trouve ça géniale !), et j'ai donc été encore une fois été exposée à la folie humaine, qui me sidérera toujours. L'Homme est tellement violent, tellement fourbe.
Cette BD d'horreur en devient presque glauque. Presque dérangeante. Mais, ne me prenez pas pour une folle, j'ai aimé ça. J'ai trouvé cela passionnant de découvrir l'Histoire avec une histoire scénarisée, en divertissement. Morbide par moment, mais passionnant. Et puis le traitement n'est pas si sordide que cela. De plus, ce n'est pas qu'un bouquin d'histoire, non plus. Ça se base sur de vrais faits, mais la majeure partie est inventée.

J'ai aimé l'histoire, les événements, l'intrigue. Et même si la BD reste majoritairement inventée, elle est quand même très intéressante. Elle expose le contexte qu'est la guerre, un moment complexe, dans lequel on voulait faire avancer la science coûte que coûte, dans lequel il pouvait y avoir conflit d'intérêt entre deux personnes du même camp. J'ai trouvé cela très bien représenté.

Je vais simplement finir ma chronique en vous parlant de la fin de ma lecture. Plus précisément le moment où j'ai reposé la BD et où j'ai commencé à y penser. Je suppose que vous avez déjà tous vu des images choquantes de camps de concentration ou de blessés en cours d'histoire (ou autres images du même genre) ? Si vous n'êtes pas insensibles, je suppose que vous avez donc ressentis après coup une... comment dire cela... une tristesse profonde. Vous avez peut-être étés un peu sonnés, abasourdis ? Si vous voyez de quel sentiment je parle, alors je peux vous dire: j'étais exactement comme ça à la fin de ma lecture. J'avais passé un très bon moment, une très bonne lecture, mais j'avais comme un poids sur le coeur.
Cela n'altère en rien mon avis, au contraire, puisque je juge que si Black Sands: Unité 731 m'a fait cet effet, c'est qu'elle était bien maîtrisée, avec un bon rythme et que la BD était percutante. Je ne saurais pas dire ce qui m'a fait cet effet-là en particulier, mais le principal est que j'ai aimé.

Mon avis final:
Black Sands: unité 731 est une BD sur l'unité 731 pendant la Seconde Guerre Mondiale. Je ne saurais dire exactement ce qui m'a fait l'aimer à ce point, mais je peux vous parler du scénario, pas des plus complexes mais carrément prenant, de la représentation plutôt juste et recherchée des différents camps avec les intérêts qui vont avec, du fond un peu... morbide (sans que ce soit une BD ultra sombre non plus), de mon sentiment post lecture... En bref, même si je ne suis pas rentrée tout de suite dedans, j'ai adoré !

 Livre reçu et lu en partenariat avec les éditions Rue de Sèvres
(Mon avis est 100% sincère !)

lundi 12 septembre 2016

C'est lundi, que lisez-vous ?... 12/09/2016



Ce rendez-vous a été initialement créé par Mallou.
Le récapitulatif se fait chez Galleane.
Nous y répondons à trois questions:
Qu'ai-je lu cette semaine ?

Cette semaine, j'ai lu:

"Sauveur et fils" tome 1 de Marie-Aude Murail, une très bonne lecture. Les personnages sont très vivants, leurs actions sonnent justes. On les apprécie, l'histoire est bien, on ne s'ennuie pas et malgré les sujets sérieux, on sourit tout le long. Un coup de coeur.
"Le ciel perdu" de Guy Paulin Bisuu, un livre envoyé par l'auteur. Malgré la couverture (qui ne donne pas du tout envie), la romance est douce, pudique et, malgré des maladresses dans l'écriture, l'histoire est bien.
J'ai finis par le dernier tome de Yotsuba & ! (tome 13) de Kiyohiko Azuma, sorti en fin août. C'est une saga de mangas très drôle, divertissante et qui, grâce au personnage de Yotsuba, extrèmement naturel, fait passer un excellent moment. Évidemment, ce tome ne déroge pas à la règle ;)

Couverture Yotsuba, tome 13

Que suis-je en train de lire ?

En ce moment, je lis:

"Black Sands: Unité 731", une BD de T. Oger et M. Contis. Je ne l'ai pas encore beaucoup entamé, mais j'apprécie le jeu des couleurs et l'ambiance instaurée dès le début.



 

Que vais-je lire ensuite ?

Ensuite, je compte lire:

"Songe à la douceur" de Clémentine Beauvais. Le fait qu'il s'agisse non seulement d'un livre de Clémentine Beauvais et qu'il soit, en plus, en vers, m'intrigue. Je n'arrête pas de le regarder: vivement que je le commence !

Couverture Songe à la douceur

Bonne semaine à vous, et bonne lecture !
À très vite,
Coccinelle

samedi 10 septembre 2016

Le ciel perdu

Couverture Le ciel perdu
Le ciel perdu,
de Guy Paulin Bisuu
Éditions Edilivre
100 pages

4ème de couverture:
« L’encre de ma plume ne peut plus se passer d’esquisser mes souvenirs, et je ne peux taire mes pensées puisqu’elles giflent mon désir ardent de revivre cette histoire. Il y a peu, nos chemins s’acheminaient vers un lendemain heureux, j’avais cru à l’étincelle qui venait de s’allumer, ton amour m’avait rendu aveugle et même les oiseaux étaient témoins des chants que tu me destinais. Je m’étais vraiment abandonné à toi, ma naïveté avait eu raison de moi, mais je ne la condamne pas, mon effroi avait disparu à ta présence, mes envies émanaient de toi, tu étais vraiment ma source d’inspiration. Charlotte, c’est sur le bord du lagon qui longeait la ville que nos premiers regards s’étaient séduits, je me souviens du bleu clair qui colorait le lagon s’arrimant au décor joyeux du ciel. »

Mon avis:
Le livre:
Je tiens tout d'abord à remercier l'auteur qui m'a très gentiment contactée pour m'envoyer son roman et à m'excuser pour ce retard GIGANTESQUE conséquent. J'ai conscience de sortir cette chronique extrêmement tard...

J'avoue que lorsque Guy Paulin Bisuu m'a contactée, je n'ai pas du tout été charmée par la couverture proposée. Elle me fait trop penser à celle d'une vague romance comme on en voit trop à mon goût pour qu'elle ne m'ait directement attirée. De plus les modèles choisis, trop vieux pour les personnages de l'histoire, et de plus dénudés, laissent penser à quelques scènes proches de l'érotisme (ce qui est loin d'être le cas). Heureusement que l'auteur m'a fait son propre résumé, sinon je crois que je l'aurais refusé. Et cela aurait été dommage, car il y a tout de même de bons éléments dans cette histoire. Le livre est loin d'être parfait, mais on a le droit à quelques bonnes découvertes.

Le principal problème de ce roman est très probablement tout ce qui touche à la syntaxe et la conjugaison. J'ai trouvé que certaines tournures de phrases étaient trop complexes, que d'autres étaient trop longues et mériteraient d'être raccourcies, que certains temps n'étaient pas judicieusement choisis... Du coup, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire et à me laisser porter. On s'y habitue plus ou moins, même si je ne reste pas fane du style de Guy Paulin Bisuu. Je pense qu'il a une certaine poésie, une bonne base, qui mériterait cependant d'être améliorée. Les dialogues vers la fin, par exemple, ne me semblaient pas très naturels, comme préparés à l'avance. Pourtant la lecture reste fluide et agréable.

Le début est également un peu rapide. La présentation et le début de l'idylle entre les deux personnages se fait en quelques pages à peine, ce qui ne nous permet pas de nous sentir directement proches d'eux, comme si l'on ne les connaissait pas très bien. Cette rapidité m'a également un peu perdu dans les dates. Je ne savais plus bien s'il s'était écoulé quelques jours ou quelques mois. Heureusement que le rythme est par la suite ralenti, ce qui nous fait mieux profiter des événements.

J'ai apprécié l'histoire, sentir la puissance des sentiments du personnage principal envers Charlotte, sa loyauté, leur amour très pudique, très pur, fait de sentiments sincères et d'une tristesse pleine de fatalité. J'ai aimé suivre ces deux héros, qui ne font pas que s'embrasser ou se lamenter comme on peut le voir dans certaines autres romances. Ils ont pour le coup des réactions naturelles, ne sont pas abrutis et caricaturés, et c'est tant mieux.

Le roman se divise plus ou moins en deux parties, et je ne sais pas si le changement de ton est voulu ou non, mais j'ai bien mieux aimé la deuxième partie. On apprend un peu mieux à connaître le personnage principal, on le voit souffrir, se relever, se battre. Les différents calvaires par lesquels il passe m'a fait penser à Candide, à aller de mal en pis. On se prend d'affection pour lui, et on espère que la suite des aventures l'épargnera un peu.

Mon avis final:
(Bon, on ne reparlera pas du problème de la couverture, n'est-ce-pas ?)
Je n'ai pas été complètement conquise par le style de l'auteur, qui est vraiment L'élément qui m'a dérangé. Sa manière d'écrire n'est pas mauvaise, vraiment, mais certaines phrases sont un peu maladroites, ce qui rend plus difficile la lecture. En dehors de cela et du début un peu trop rapide, j'ai apprécié l'histoire, les personnages, leurs sentiments l'un envers l'autre. J'encourage donc l'auteur à continuer d'écrire et à ne pas s'arrêter à ce premier roman. Encore merci à lui pour cet envoi.

vendredi 9 septembre 2016

Mes acquisitions... 09/09/2016


Cinquante-neuvième "Mes acquisitions", voici...

Mes acquisitions du 09 Septembre 2016 !

Salut à tous et à toutes !

J'ai quelques nouveautés dans ma Pal à vous présenter (oui, je sais, déjà...). Mais, pour ma défense, je n'en ai acheté que deux, et puis, l'une contribue à assouvir ma curiosité, donc je ne vois pas ce qu'il y a de mal ;)

Couverture Les évadés du bocal

J'ai tout d'abord reçu Les évadés du bocal, de Bruno Lonchampt grâce aux éditions Sarbacane. Je ne m'attendais pas du tout à le recevoir par la poste (les recevant habituellement par PDF) et pour cela je les remercie encore plus que d'habitude ! C'est l'histoire de personnes qui s'évadent de leur hôpital psychiatrique. Ça a l'air vraiment drôle, et puis j'aime beaucoup ce genre de héros, un peu loufoques, un peu à l'écart de la société.

Couverture Tobie Lolness, intégrale

On m'a ensuite offert l'intégrale de Tobie Lolness, de Timothée de Fombelle. J'ai déjà lu la saga il y a quelques années, et, l'aimant beaucoup, je voulais absolument l'avoir pour la redécouvrir. En plus, l'ouvrage est beau, et la couverture, une fois dépliée, donne un joli poster. Voilà qui me promet de belles lectures.

Couverture Yotsuba, tome 13

Mercredi, finissant plus tôt et ayant donc un peu de temps avant de prendre mon bus (ce qui n'est pas le cas tous les jours, vu mon emploi du temps pourri...), je suis passée dans une librairie. Je ne suis pas repartie les mains vide puisque j'ai acquis Yotsuba & ! tome 13, de Kiyohiko Azuma. C'est une saga que j'adore, et comme ce dernier tome est sorti fin août, j'étais obligée de l'acheter !

Couverture Les pouvoirs incroyables du cerveau - L'intelligence dévoilée

Pour finir, j'ai joué à la curieuse. Je voulais acheter un livre de philosophie ou de sciences à la base, mais je suis repartie avec Les pouvoirs incroyables du cerveau - L'intelligence dévoilée, de Amine Mestari. J'en avais déjà vaguement entendu parler, et comme il s'agit de Arte Editions, j'ai pensé que les propos seraient un minimum censés. On nous explique entre autres que calculer notre intelligence par le QI par exemple, n'est pas si intelligent que cela. En effet, on aurait plusieurs intelligences que l'on ne devrait pas résumer en une seule. Certains seraient ainsi naturellement forts en rapports relationnels, d'autres auraient une "intelligence musicale" ou encore une capacité à se mouver. Connaître notre intelligence pourrait donc nous aider à mieux nous diriger professionnellement par exemple.
Je vous en reparlerai peut-être lorsque je l'aurai commencé.

Bonne semaine et bonne lecture à vous !

À très vite,
Coccinelle

jeudi 8 septembre 2016

Sauveur et fils saison 1

Couverture Sauveur et fils
Sauveur et fils saison 1,
de Marie-Aude Murail
Collection Médium de l'École des Loisirs
330 pages

4ème de couverture:
Quand on s’appelle Sauveur, comment ne pas se sentir prédisposé à sauver le monde entier ? Sauveur Saint-Yves, 1,90 mètre pour 80 kg de muscles, voudrait tirer d’affaire Margaux Carré, 14 ans, qui se taillade les bras, Ella Kuypens, 12 ans, qui s’évanouit de frayeur devant sa prof de latin, Cyrille Courtois, 9 ans, qui fait encore pipi au lit, Gabin Poupard, 16 ans, qui joue toute la nuit à World of Warcraft et ne va plus en cours le matin, les trois soeurs Augagneur, 5, 14 et 16 ans, dont la mère vient de se remettre en ménage avec une jeune femme…
Sauveur Saint-Yves est psychologue clinicien.
Mais à toujours s’occuper des problèmes des autres, Sauveur oublie le sien. Pourquoi ne peut-il pas parler à son fils Lazare, 8 ans, de sa maman morte dans un accident ? Pourquoi ne lui a-t-il jamais montré la photo de son mariage ?

Et pourquoi y a-t-il un hamster sur la couverture ?

Mon avis:
Le livre:
Lorsque j'ai vu Sauveur et fils saison 1 dans les nouveautés de l'école des loisirs, plusieurs pensées m'ont traversées l'esprit. Je crois que dans l'ordre, ça a été à peu près ça: "Oh, elle est marrante cette couverture !", "Et le titre aussi !", "Mais qu'est-ce-que fait un... un quoi, un hamster (?) sur la couverture ?", "Et mais attends... c'est un livre de Marie-Aude Murail ?!", "Ça parle de quoi ?"
En quelques secondes, sans même savoir de quoi ça parlait, j'étais déjà attirée par le roman. Et là, avec le résumé, ça a été un coup de cœur direct, une envie de découvrir irrépressible. D'autant plus lorsque je suis arrivée à la fin et que j'ai largement souri grâce à cette question qui me turlupinait: "Et pourquoi y a-t-il un hamster sur la couverture ?"

Même pas commencé, déjà adopté.

En quelques pages à peine, j'ai été prise d'une bouffée de frais. Que d'humour, et que de vie ! Je pouvais littéralement sentir les personnages respirer, je m'identifiais, je connaissais leurs réactions ! Les moments les plus flagrants pour moi, qui n'ai pas eu une enfance malheureuse, sont ceux qui se passent à l'école: chaque parole sonnait juste, comme un souvenir de mon passé.
J'ai été ébahi par la vivacité des protagonistes; les questionnements de Lazare, le fils de Sauveur; le caractère bien trempé de certains des patients du psy; cette envie de sauver le monde qui maintient Sauveur et la maîtresse debout; l'autodérision de Sauveur, qu'il pratique comme un roi; et... la liste pourrait probablement durer des pages et des pages tant j'ai trouvé tous ces hommes, ces femmes, ces enfants, ces couples détruits, véritables.

L'histoire de fond est loin d'être drôle, scarification, folie scolaire, attouchements sont des sujets que l'on évite le plus possible d'aborder, et qui peuvent gêner. Seulement ici, malgré tout le sérieux, toutes les véritables problématiques mises en jeu, on est guidés, et rassurés, nous aussi, par Sauveur. Sauveur, un personnage simple, d'une gentillesse et d'une douceur incomparables, qui met de la légèreté là où il n'y en a pas, qui sait parler, comprendre les non-dits, avouer ses torts. Il évoque toujours les sujets sans choquer, sans perturber, mais sans les détourner non plus. Et de suivre ces différentes histoires en parallèle, de voir ces personnes cassées se réparer peut à peu au fur et à mesure de leurs entretiens avec Sauveur, nous donne nous aussi du baume au cœur. On évolue presque avec les patients, comme si l'on était nous-même soignés.

Pourtant tout n'est pas rose dans la vie de Sauveur et de son fils. Lazare est heureux à l'école mais est exposé à des affaires de grand en écoutant les entretiens entre Sauveur et ses patients de l'autre côté de la porte; Sauveur se cache de son passé, n'arrive pas à être un "psy" pour son fils, c'est-à-dire découvrir certains de ses problèmes... Et puis il y a cet homme mystérieux qui rôde...

Mon avis final:
Une très, très, très bonne lecture, et plus j'y pense, plus je l'apprécie. Je crois qu'elle sera presque un coup de cœur au final, peut-être même qu'elle y est déjà.
En tous cas, je retiendrai l'humour, l'écriture, les personnages, les thèmes, la simplicité et l'amour de l'homme qui s'en dégagent.


Livre reçu en partenariat avec les Éditions École des Loisirs
(Mon avis est 100% sincère)

lundi 5 septembre 2016

C'est lundi, que lisez-vous ?... 05/09/2016


Ce rendez-vous a été initialement créé par Mallou.
Le récapitulatif se fait chez Galleane.
Nous y répondons à trois questions:
Qu'ai-je lu cette semaine ?
Cette semaine, j'ai lu

"Doubt" de Yokoshi Tonogai, que j'ai aimé mais dont la fin m'a déçue;
Le premier tome de "King's game" de Nobuaki Kanazawa et Hitori Renda, un manga qui donne envie de lire la suite;
"20th Century Boy" de Naoki Urasawa, une très bonne saga, très prenante;
Et enfin "Death Note" de Tsugumi Ohba et Takeshi Obata, très prenant, très bien construit, j'ai adoré !


Couverture Doubt, tome 1Couverture King's Game, tome 1Couverture 20th Century Boys, tome 01Couverture Death Note, tome 01

Que suis-je en train de lire ?
En ce moment, je lis:

"Sauveur et fils" tome 1 de Marie-Aude Murail, une lecture très fraiche pour l'instant, dont les pages se tournent toutes seules.


Que vais-je lire ensuite ?

Ensuite, je compte lire:

"Le ciel perdu" de Guy Paulin Bisuu, un livre que l'auteur m'avait envoyé bien gentiment, mais que j'ai laissé de côté malheureusement. Je m'y suis mise il n'y a pas longtemps, mais comme le roman ne comporte qu'une centaine de pages, je pense le finir assez vite.
"Black Sands: Unité 731", une BD de T. Oger et M. Contis sur la Seconde Guerre Mondiale (j'espère ne pas faire d'erreur, et qu'il ne s'agisse pas de la Première... ^^')



Bonne semaine à vous, et bonne lecture !
À très vite,
Coccinelle

samedi 3 septembre 2016

Les séries de cet été: Quantico, Forever et Humans

Cet été, comme tous les étés je crois, j'apprécie particulièrement regarder des séries le matin (en replay la plupart du temps). Je n'ai pas le temps en temps normal, et pourtant, je trouve que c'est un moyen de se détendre, de découvrir de nouvelles histoires, de nouveaux personnages, et cela ne fourni pas du tout la même sensation qu'un roman par exemple. Ah, et n'oublions pas: quand on ne fait pas grand-chose, ça occupe !

J'ai regardé plusieurs débuts de série. J'ai très vite arrêté un grand nombre d'entre elles dont je n'ai pas retenu les noms. Je vais plutôt vous parler de celles que j'ai suivi, et qui m'ont vraiment plu.

On va commencer en douceur avec celle dont tout le monde parle: Quantico ! Je connais l'enthousiasme qu'il y a eu autours de cette série, mais au risque de vous décevoir, je ne le partage pas. Alors certes, les acteurs jouent bien (et Alex est jolie), et assister à la formation spéciale des agents spéciaux du FBI est une très bonne idée. Mais que serait une série réunissant plein de jeunes sans de grands secrets ? Sans sexe ? Je trouve cela un peu trop classique, même si ça fonctionne bien et que l'on a envie de mieux découvrir les personnages et de voir comment leurs situations va s'améliorer...
Dans le présent (donc après la formation à Quantico), Alex Parrish, l'un des agents, est accusée d'attentat terroriste, et c'est à travers des flash-back que l'on fait connaissance avec ces petits camarades et que l'on essaie de comprendre qui est le vrai méchant derrière tout ça. Et bien maintenant que je le sais, je trouve cela dommage qu'aucun indice n'ait été glissé pour que l'on puisse aussi chercher en temps que spectateurs... à moins que je ne sois mauvaise langue et que je ne les ai tout simplement pas trouvés, même en y repensant... Un dernier avis négatif et je m'arrête là, promis ! Certains moments du scénario sont juste complètement irréalistes ! Alex et tous ces acolytes réagissent parfois d'une manière tellement abracadabrante, tellement illogique, que l'on ne comprend pas comment ils aient pu espérer une seule seconde que leur plan réussira. Ils agissent parfois tout simplement au contraire de la logique !
En dehors de ces quelques points qui me peinent, Quantico est une série que j'ai beaucoup appréciée, et dont j'attendais la suite avec impatience, comme quoi, ce n'était pas si dérangeant que cela ^^


J'ai ensuite regardé Forever, une série composée d'une saison de 22 épisodes. La suite a été annulée faute d'audience aux Etats-Unis. Et ça, c'est vraiment dommage. De mon avis, Forever est une excellente série qui aurait largement mérité de continuer. Heureusement que l'on ait quand même droit à une vraie fin et que l'histoire ne se coupe pas brutalement.
On y trouve le Docteur Henry Morgan, un médecin légiste... immortel. Son choix de métier n'est pas tout à fait anodin, puisqu'il cherche le remède à son problème: comment mourir pour de vrai (même si personne ne cherche vraiment la mort, même pas lui). Sa culture, son observation et son grand esprit de déduction font de lui un médecin légiste hors pair, ce qu'il l'amènera à enquêter avec la détective Jo Martinez sur de nombreuses enquêtes criminelles. À travers ces meurtres, ces coupables et ces petits éléments de la vie auxquels il sera confrontés, Henry se remémorera des moments de sa vie passée, sa première mort, sa femme, etc. Heureusement qu'en cas de coup dur, il pourra toujours compter sur son fils adoptif, Abe, maintenant bien plus vieux que lui, du moins physiquement parlant.
Chaque enquête est très bien travaillée, prenante ce qu'il faut, suffisamment inquiétante. Alors certes, c'est une série policière, mais grâce aux personnages, Forever est bien plus que cela. Les liens qui unissent Abe et Henry sont chaleureux et nous mettent du baume au cœur. Tous les personnages sont plaisants à retrouver. Henry est terriblement attachant et on espère que seul le meilleur lui arrivera. Il y a une forme de tendresse qui se dégage de l'ensemble qui, rajoutée à l'intrigue de fond, accroche complètement le spectateur. Je ne saurais pas décrire exactement le sentiment que j'ai eu en visionnant les épisodes, mais je crois que la sympathie en a une part très importante. C'est touchant, ça parle d'amour impossible mais authentique, de confiance compliquée. De plus, un peu d'humour est présent, et ça ne fait pas de mal (comme le fait qu'en mourant, Henry réapparaît toujours nu dans l'eau, ce qui permet quelques scènes cocasses).
En bref, j'ai littéralement adoré Forever, et je regrette l'annulation de la saison 2.


Pour finir, je me suis lancée récemment dans Humans, une série encore en cours de réalisation comportant à ce jour 2 saisons de 8 épisodes chacune. Il s'agit en fait d'un remake de la série suédoise Real Humans, que j'ai toujours voulu voir, sans jamais en avoir la possibilité. Étant donné que Humans passe actuellement à la télé, je me suis dit: pourquoi pas ? J'ai lu que ceux ayant déjà vu Real Humans étaient en majorité bien déçus, donc je ne vous la recommande pas si vous êtes dans ce cas. Si ne l'avez vu jamais avant, et bien, encore une fois: pourquoi pas ? Je n'ai pas vu assez d'épisodes pour juger, contrairement à Quantico et Forever que j'ai vu en entier, mais pour l'instant, j'apprécie. Certains personnages manquent de travail et de charisme, ce qui fait que je ne me suis pas spécialement attachée à eux. Cela reflète dans un sens un peu mieux la réalité, cependant, je trouve que des personnages intéressants aident beaucoup à l'intérêt du spectateur. De plus, l'histoire me semble bizarrement un peu rapide, mais j'apprécie les questions posées par la série, ce qui est plutôt classique dans une série avec des robots. Car oui, c'est une histoire de robots, mais laissez-moi vous faire un résumé.
Dans ce monde, les robots ont pris une place très importante dans la société, en aidant dans les tâches ménagères chez les particuliers par exemple, ou en effectuant les tâches difficiles. Un père de famille en achète un, qui ne se révèlera pas comme les autres...
Je me demande ce que la suite de la série donnera, mais j'ai plutôt bon espoir.

À très vite,
Coccinelle