jeudi 20 octobre 2016

Les évadés du bocal

Couverture Les évadés du bocal
Les évadés du bocal,
de Bruno Lonchampt
Collection Exprim' des Éditions Sarbacane
173 pages


4ème de couverture:
Ils sont trois à s'évader d'un hôpital psychiatrique.

Trois "Pieds-Nickelés" qui s'unissent pour contrer le complot mondial qu'ils sont certains d'avoir découvert.
Évidemment, ils sont quand même bien allumés.
Évidemment, ils sont gavés de médocs depuis des années.
Évidemment, leur cavalcade n'est peut-être qu'une gigantesque farce loufoque.

N'empêche: et s'ils avaient raison ?...

Mon avis:
La couverture:
Je dois avouer qu'elle ne m'a pas plu tout de suite. Elle est vraiment différente de ce que l'on a l'habitude de voir, dans la forme et dans la couleur, et elle m'a dérangée sur l'instant. Et puis, en la regardant un peu mieux, je l'ai trouvé parfaite pour le livre. Sa particularité répond à celle de l'histoire, et cette spirale psychédélique symbolise la fuite de nos héros de l'hôpital psychiatrique... Pas si nulle que ça, cette couverture, finalement !

Le livre:
Comme souvent (tout le temps en fait) avec les livres de chez Sarbacane, j'ai lu de très bons avis sur Les évadés du bocal à peu près partout. Et comme avec tous les livres de chez Sarbacane, je m'attendais au presque coup de cœur... Malheureusement, je crois que ce roman n'est tout simplement pas pour moi.
Comme toujours lorsque je n'ai pas apprécié un livre, je vous conseille de vous faire votre propre avis sur la matière, d'autant plus que je dois reconnaître qu'en soit, Les évadés du bocal n'est pas mauvais.

Les personnages sont véritablement intéressants: Yves, caché derrière ses ray-ban, parano pur et dur; Lisa, un vrai moulin à paroles, brisée par la vie et Sandro, un schizophrène qui capable de sentir l'aura mauvaise des gens. Se mettre dans la peau de "fous" et essayer de les comprendre à un côté jouissif.
L'on se rend ainsi compte qu'ils ne semblent pas si fous que cela... Mais le sont-ils vraiment ?

Dans cette critique de la société, cette facilité de manipulation dévoilée, on se met à douter de qui est fou et qui ne l'est pas, qui est clairvoyant et qui est au contraire abruti par des mieux placés.

Pour mieux comprendre ce qu'il se passe, nos trois personnages vont finalement presque enrôlés le rôle de psychiatre envers leur propre psy. Ils vont le surveiller, l'analyser, chercher à discerner le vrai du faux tout en se prenant comme sains d'esprits, et c'est une inversion des rôles que j'ai bien aimé.

Pourtant, même si j'ai aimé le principe et le fond de l'histoire, je n'ai pas réussi à apprécier les personnages, me sentir proche d'eux et à être impliquée dans l'histoire.
J'avais un peu l'impression de les suivre de loin dans leurs aventures, d'un point à un autre, d'être en quelque sorte trimballée derrière eux. J'aurais aimé comprendre un peu mieux ce qu'ils considéraient comme un complot, ce qu'ils avaient vraiment à reprocher pour ne pas les voir bouger sans idée précise. Je conçois que ce n'était peut-être pas clair pour eux non plus jusqu'au bout, mais il me manquait des précisions pour mieux rentrer dedans et non assister à une suite de péripéties.

En revanche, la fin est vraiment sympa !

Mon avis final:
L'histoire de base a un bon potentiel, et je suis sûre que par l'écriture, ce livre pourrait plaire à plus d'un. Je n'ai pas été tout à fait conquise, mais malgré tout, je sens que Les évadés du bocal n'est pas mauvais... Ça doit juste mal passer entre lui et moi.

Livre reçu et lu en partenariat avec les Éditions Sarbacane (merci à eux !)
(mon avis est 100% sincère)

6 commentaires:

  1. Pareil que toi, j'ai bien aimé, mais abordé autrement j'aurai peut-être plus accroché, le style m'a un peu freiné :/

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    1. C'est vrai qu'il est moins fluide, plus brut que ceux que l'on a l'habitude de lire :)

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  2. Je me reconnais assez bien dans ton avis ! (et oui la couverture, même si elle correspond bien au livre est quand même pas top haha)

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  3. Ah mince alors pour ton avis mitigé, j'ai eu un peu de mal au début avec le langage familier mais après ça été et la fin...

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    1. Je dois reconnaître que la fin est vraiment bonne pour le coup, c'est vrai. Bah, on ne peut pas tout le temps être sous le charme des romans de chez Sarbacane, et puis ce n'est pas non plus une mauvaise lecture, ça va ;)

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