Le Diable au Corps,
de Radiguet
Éditions Étonnants Classiques
109 pages pour l'histoire, 192 en tout
4ème de couverture:
Alors que la Première Guerre mondiale bat son plein, un adolescent de quinze ans entame une idylle passionnée avec une femme de trois ans son aînée, fiancée à un soldat parti au front. Bien loin des tranchées, les amants goûtent un bonheur aussi intense qu'égoïste. Mais peuvent-il braver la morale en toute impunité ? Leur romance peut-elle survivre à l'un des plus grands traumatisme du XXème siècle ?
Mon avis:
Le livre:
Le Diable au Corps est un livre que je devais lire pour les cours, mais comme il n'avait l'air pas mal du tout et que je découvrais ainsi un auteur et un roman que je ne connaissais pas du tout, je ne me suis pas plainte... jusqu'à maintenant.
Moi qui ai toujours été pour les lectures de cours, qui les ai jusqu'à présent toutes sans exception trouvées intéressantes, moi qui ai toujours passé de très bon moments avec elles, je suis très déçue.
On retrouve beaucoup d'esprit dans Le Diable Au Corps, dans une histoire au fond prometteur. J'avais effectivement très envie de savoir ce qu'il se passait avec ces deux amoureux. Envie qui m'est très vite passé à cause de l'écriture, qui, à trop vouloir faire joli, devient indigeste. À cause également de l'impression de tourner en rond et de l'ennui général qui se dégage de ce roman.
Je ne sais pas si vous vous rendez compte, mais je lis généralement deux livres par semaine (en moyenne). Il m'a fallu une semaine et demi pour en venir à bout tant je ne trouvais pas d'intérêt à la lecture alors même qu'il ne fait que 100 pages ! Je n'aime pas "démonter" un livre comme ça, alors que je félicite le travail de l'auteur, mais je préfère être sincère avec vous. N'oubliez pas que ceci n'est que mon avis, et que d'autres apprécieront beaucoup ce roman !
L'aspect "autobiographique" donne une dimension bien plus réel au récit, il est simplement dommage que le personnage principal (et les autres aussi, finalement) soient à l'opposé de attachant.
Un personnage n'a pas besoin d'être attachant pour que je l'apprécie, il faut généralement et simplement qu'il ait une personnalité intéressante, mais dans ce cas-là, il m'a tellement énervée que je n'arrivais même plus à voir les côtés positifs du personnage...
Le narrateur, qui n'a jamais de nom (voilà enfin quelque chose que j'ai apprécié !) puisqu'il se nomme tout simplement "je", apprend avec Marthe les différentes étapes de l'amour.
Ça aurait pu être intéressant s'il ne se perdait pas dans des descriptions pas possible de ses sentiments qu'il explique à plusieurs degrés, par rapport à ce qu'il sait au moment auquel l'histoire se déroule et ce qu'il apprend plus tard.
Mon avis final:
Le Diable Au Corps aurait pu être intéressant. L'histoire en elle-même n'est pas trop mal. Oui. Dommage que le reste ne suive pas en dehors du fait que le personnage principal n'ait pas de nom, ce qui est plutôt bien vu. En parlant de personnage, voire même de personnages au pluriel, je ne les ai pas aimé du tout. À la limite de l'insupportable. L'écriture a eu du mal à passer également, à force de vouloir faire trop joli, et les sentiments des personnages ainsi que l'intrigue en elle-même tournaient en rond.
Je déteste donner des mauvais avis, par respect par l'auteur, m'enfin je suis honnête: je n'ai pas accroché pour un sou.
Le résumé avait l'air vraiment chouette mais bon je vais passer mon chemin haha
RépondreSupprimerIls sont plusieurs dans ma classe à avoir aimé, donc peut-être que ça te plairait ? ;D
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